Cap à l'ouest pour le dernier week-end dans la deuxième ville et premier port du Chili : Valparaíso.
Colorée, ensoleillée, baignée par l'océan Pacifique, mais aussi sale (vraiment), Valpo partage les avis.
Nous y passons le week-end dans une ambiance de fin de vacances désertée par les touristes et les locaux.
L'estallido social (cf. "Le Chili, une révolution silencieuse") a ici aussi laissé des traces sur les murs et les pavés.
La statue d'Arturo Prat, héros chilien de la guerre du Pacifique (1879-1883) tué lors de la bataille d'Iquique. Sa statue est surveillée par deux militaires en armes, de même que le siège de l'amirauté.La partie haute de la ville est classée au patrimoine mondial de l'Unesco. On y parcourt des rues et des maisons bariolées. Bien que les loyers y sont élevés, les habitants sont loin d'être riches et la gentrification n'a pas encore fait son effet. Les bâtiments, anciens, portent le poids des années et des nombreux tremblements de terre.
Plus haut se trouvent les cerros et les poblaciones où vivent les classes populaires. Elles s'étendent à pette de vue.
La ville basse rassemble les institutions, les rues commerçantes,le marché et surtout le port (civil et militaire). Ses bâtiments art déco du tournant du XX°s reflètent les influences européennes (britannique et allemande surtout) et la volonté de faire de la ville une vitrine du pays.
L'assemblée voulue par Pinochet et déménagée de Santiago. Le changement politique décidera peut-être de son avenir.La ville rassemble de nombreuses influences et nous allons déguster un assortiment de ceviche dans un fameux restaurant péruvien.
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