Voyager en temps de Covid

 Bien sûr vous vous demandez : "mais comment il va faire pour faire 11.000 Km et revenir ?"

Si je ne suis pas Montaigne, qui écrivait sur la peste en parcourant les routes accompagné de sa mère de 75 ans et sa fille, je peux malgré tout vous narrer comment continuer à prendre l'avion en temps de pandémie.

Pour rappel, la peste pulmonaire c'est 100% de létalité. Si tu l'attrapes, tu es mort.

Tout d'abord, ça commence bien, on fait sa petite recherche pour déterminer le meilleur vol possible pour aller du point A au point B.

Les aléas économiques et sanitaires étant passés par là, la compagnie Alitalia, qui faisait Nice-Rome puis Rome-Santiago en 17H, a malheureusement fait faillite.

Soit, les caravelles ayant été réformées depuis 450 ans, regardons ce que nous obtenons. Cela donne :

Nice -> Orly.
Orly -> Roissy. Oui, nous allons traverser Paname. Son métro, son RER B.
Roissy -> Atlanta. 9H de vol, moins de 2 heures d'escale. Nous devrions être nourris et l'avion pas trop plein.
Atlanta -> Santiago, 10H.
Ça me rappelle le début d'un vieux sketch de Patrick Timsit - Koumac.

28 heures 40 au total. Après 2 ans sans (presque) voler, c'est noël ! ✈
Je serai curieux de suivre notre trajet (AF688 puis DL147) sur flightradar24.

Départ aux aurores...

Arrivée au petit matin.

Pour les papiers :
- 3 doses de vaccin pour pouvoir circuler au Chili et les avoir fait valider sur le site officiel.
- un test PCR (négatif) 24H avant de poser le pied aux Etats-Unis.

- avoir obtenu l'ESTA qui fait office de visa pour aller aux Etats-Unis. Attention, il y a des questions-piège :

- un papier stipulant les marchandises apportées sur le sol états-unien et chilien. Il s'agit d'éviter l'importation de matières dangereuses ou d'espèces invasives.

- un passeport en règle. Ne pas l'oublier en partant !
- le pass sanitaire français. Oui, ce serait dommage de rester bloquer à la porte d'embarquement.

En voyage dans le pays du luxe. Même pas envieux 😉

Airbus A330, mais nous voyageons dans un A350. Là, ils chargent les repas. L'aéroport de Roissy est la plus grande cuisine de France. Je demande à goûter la spécialité locale (le lapin au kérosène ?).

En arrivant au Chili, il y a un test PCR également.
Dans la mesure du possible, nous n'avons pas envie de faire le 3° opus de "The Terminal".

Si j'ai accès à un morceau de wifi, il y aura peut-être un petit post en arrivant à Atlanta mais l'escale sera courte.

L'avion est vide mais nos voisins vont tous à Santiago !